• 22h48 : Ce matin, maman nous a acheté plein plein de magazines, à DDS et moi ! Pour aller les chercher, on est allés au village à pied. Puis on est partis à la plage (sauf BP qui faisait une sieste parce qu'il est malade). Mais ce n'était pas la belle plage, c'était une autre. 

    DDF, Yvanne, DDS, et moi, on a rejoué les aventuriers sur les rochers. On a fait trois fois le tour de "l'île". C'est vrai, ça ressemble un peu à une île.

    Dimanche 16 Juillet 2006

     

    En fait, on a fait que deux tours, puis BP est arrivé. On a voulu en faire un troisième avant de rentrer, mais après s'être tous cassé la gueule, on a décidé de rentrer. Déjà, Yvanne a trébuché sur la petite pierre (en bleu sur le schéma ci-dessus) Elle a pleuré. Puis, DDF s'est retrouvé coincé à un endroit. La marée montait, alors j'ai voulu l'aider pour éviter qu'il saute à l'eau (qui était très très froide). Il s'est appuyé sur moi, et s'est cogné le coude sur le rocher. Il saignait. Moi, avec son poids, je me suis cognée la tête au même endroit que lui. Ensuite, DDS et moi avons enlevé nos chaussures et chaussettes (DDF et Yvanne avaient des shoes qui vont dans l'eau). DDS est passée après DDF, mais l'escalade devenant de plus en plus difficile, elle est tombée à l'eau ! (je répète, très très froide) Avec ses habits ! Heureusement, elle a su garder son calme et remonter. A ce moment là, on s'est dit qu'on en avait un peu marre. On est remonté à la maison pieds nus, DDS parce qu'elle était trempée, Yvanne parce que l'orteil qui avait heurté la pierre lui faisait mal, moi à cause de mon ongle incarné, et DDF par solidarité.

     

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  • 19h16 : J'ai revu maman ! Elle m'avait beaucoup manquée. On s'est tous installés dans cette maison en Bretagne (BP (beau-père), DDF (demi-demi-frère), DDS (demi-demi-soeur), Pout', Sé., Yvanne, et moi) 

    En arrivant, j'ai joué à l'aventurière avec Sé, sur les rochers qui entourent la mer. Il suffit d'emprunter un sentier relié à notre jardin pour accéder à la plage. Ensuite, on a ramassé des huîtres. Pour remonter (le chemin qui mène à la mer est en pente), il a fallu du courage, parce que c'était assez difficile ! Ca faisait mal aux mollets ! Euh, non, aux cuisses !... Enfin, ça faisait mal quelque part aux jambes, quoi.

    Yelle et F. me manquent. Encore 5 semaines et 6 jours avant de pouvoir reparler à Yelle, WOUIN ! Quant à F., ce serait difficile de l'oublier étant donné que BP n'arrête pas de me parler d'elle. Quand il est arrivé, je lui ai dit bonjour, et il m'a répondu :

    - Comment elle va, F. ?

    - Ben... Elle est en Hollande ! J'ai fait.

    - Nooooon !... Mais c'est terrible !

    - Ouais...

    - Mais comment tu fais pour t'en sortir ? Il m'a demandé.

    - Je lui envoie des nessèmesses !

    - Aaaaah ! Je suis rassuré.

    Voilà comment s'est finie la conversation.

     

     

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  • 11h53 : FÊTE ! On est le 14 JUILLET ! C'est la fête ! Enfin, c'est la fête de Chirac, ou plutôt de la libération... Merci d'avoir remplacé les émissions TV assez biens par le défilé. Merci de chanter très fort l'hymne national au lieu du générique de "Plus fort que la vie". Mais surtout (et cette fois ci, ce n'est pas sarcastique), merci d'avoir inventé le bouton "éteindre" sur la télévision ! Je me voyais mal écouter le président.

    Je me demande si F. va passer une fête F.iale comme l'année dernière. Ou si elle écoute le monsieur chanter "Ils vont combattre ensemble les armes, et connaîtront le prix du sang et des larmes" On peut faire mieux comme chanson pour une fête. Surtout la Marseillaise. On devrait changer d'hymne national.

     

    17h38 : ...Je n'ai pas tenu la promesse que je m'étais faite. J'ai fini le livre. J'ai lu très exactement 176 pages en 2h30 et plus j'arrivais vers la fin, plus j'avais envie de la lire. J'ai remarqué que l'auteure avait ses petites manies d'écriture. Par exemple, elle écrit souvent "de sorte que". A chaque fois que je lisais ça, j'avais envie de grogner. Par contre, je me suis arrêtée sur 3 mots qui me plaisaient beaucoup : "indéniable", "naturellement", et "obscurité". 

    Quand j'ai refermé mon livre, j'ai joué un moment avec le ballon, toute seule, dans le jardin. J'ai réalisé que j'aimais par dessus tout me raconter des histoires, imaginer toutes sortes de personnages, inventer des situations, créer des vies... Après avoir longuement philosophé là-dessus, je suis allée jouer de la flûte traversière. Brusquement, au milieu du morceau (peut-être à cause de ma réflexion sur l'imaginaire et le réel), je me suis rendue compte que d'être en vie ne suffisait pas, qu'il fallait savoir vivre ! On ne profite pas assez de tous ces instants qui nous sont offerts. C'est quoi le plus important dans la vie ? On devrait se concentrer là-dessus.

    Après, quand j'ai repris ma flûte, j'ai pris un immense plaisir à écouter les notes sortir de mon instrument. Ce n'était pas moi qui jouais, c'était la mélodie qui m’entraînait. Et, tout à coup, tout m'a semblé plus facile.

     

    Vendredi 14 Juillet 2006

     

    Tiens, je pense à Polyanna d'un coup. En fait, j'étais en train de penser que j'avais oublié le nom de la ville où on est, ce qui m'a fait penser que je ne connaissais pas beaucoup de pays non plus, ce qui m'a fait penser à la Hollande, ce qui m'a fait penser au Vietnam, ce qui m'a fait penser à Yelle, ce qui m'a fait penser qu'elle pourrait pas voir la télé en français, ce qui m'a fait penser qu'elle regardait des films le ouikène, ce qui m'a fait penser aux films qu'on avait vus, ce qui m'a fait penser à Polyanna.

     

    18h52 : Yvanne et Sé. jouent au ballon sur la pelouse. Ce qui est assez idiot, si vous voulez mon avis, parce qu'ils savent pertinemment que ça va se terminer en pleurs. Ils sont toujours en train de se disputer, ces deux-là. Sé.foufoune est plutôt du genre "T'es naze, Yvanne !", "Tu fais chier, tu pleures tout le temps !", "Tais-toi, j'm'en fous", etc. Yvanne, elle, dit surtout des trucs du style : "Mais euh ! Tu m'as fait mal !", "J'vais l'dire !", "Sé. j'te déteste !" Donc voilà. Il y a un grand soleil mais il pleut des disputes.

     

    Oh oh... :S Je viens de penser à un truc pendant que mon frère chantait "The sun says hello" avec un accent on ne peut plus horrible. Je dois encore faire mon rapport de stage. Pfff... J'ai vraiment pas envie...

      

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  • 12h00 : Aaaaah ben ça fait du bien de flemmarder ! J'ai fait la grasse mat' avec Moutou. Et j'ai rien à faire maintenant ! J'essaie de m'empêcher de lire "le château de Cassandra" pour qu'il dure un peu, mais c'est pas évident. Surtout que j'en suis à la page 301 ! Mais j'ai déjà fait durer le suspense 3 jours. J'essaie de m'arrêter après chaque chapitre, mais je suis tellement absorbée par l'histoire que je ne les vois même pas défiler !

    17h00 : Ce soir, on va à la crêperie. Normalement, on devait y aller hier, mais ça a foiré à cause de Sé. En fait, avant-hier, papa envisageait d'y aller manger. Mais il déteste qu'on soit sur son dos sans arrêt, à piailler : "On va à la crêperie demain ?" "On y va ?" "Dis papa, on y va ou pas ?" donc il a vociféré qu'à la première prochaine question de ce genre, on n'irait pas. On s'est tous tu. Le lendemain, c'est à dire hier, on s'est bien retenus de lui demander. Puis, juste quand on allait retourner à la maison (on était à la plage), Sé. s'est tourné vers papa.

    - Alors, on va à la crêperie ce soir ?

    - T'es vraiment qu'un double zéro, a répondu mon père en pointant son pouce vers le bas.

    Du coup, on s'est retrouvé à manger une salade de haricots avec beaucoup beaucoup de tomates.

     

    23h02 : Wow c'était délicieux ! J'ai mangé une crêpe complète, puis une crêpe au fromage et pignons de pins que Sé.foufoune a partagé avec moi, et enfin une crêpe au caramel que j'ai partagée avec lui.

     

    23h24 : Il y a eu un feu d'artifice ! J'étais dans mon lit, prête à dormir, quand on a entendu des "POW ! POW !" Alors Pout' s'est levée, a regardé par la fenêtre, et a crié : "Viens voir ! C'est un feu d'artifice !" C'était magnifique. Les petits aussi avaient entendu, mais ils n'arrivaient pas à atteindre la fenêtre, alors je suis allée les aider. Puis mon père est arrivé, il a vu 4 paires de fesses pour 2 fenêtres, et il a dit "Vous regardez le feu d'artifice !" Bel esprit de perspicacité.

     

     

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  • 21h06 : Cette maison est constamment en fête. Ca commence à devenir saoulant. La musique est à fond en bas, l'apéritif est généreusement posé sur la table, les enfants jouent en criant... Ca en devient insupportable. Déjà qu'on m'a OBLIGEE (je dis bien "obligée") à aller à la plage ! J'y suis allée en pull + pantalon, et j'avais déjà préparé le speech que j'allais dire à mon père lorsqu'il verrait ma tenue -je pensais que ça allait chauffer. Mais tout ce qu'il a dit c'est : "Vas-y comme tu veux, ce n'est pas moi qui aurait l'air ridicule". Crotte. J'ai préparé mon speech pour rien. En plus, une fois arrivée à la plage, j'avais super chaud et tout le monde me regardait. Comme je pouvais pas enlever mon pull (j'ai ma fierté), je suis allée m'installer à l'ombre pour lire mon livre. J'en suis à la page 218. J'ai lu 106 pages. Comme je lis très exactement une page par minute, on a passé 1 heure 46 là bas. En fait, on a mis plus de temps parce que j'ai fini par chanter "Ils font tous chier" (une chanson qu'on a inventée avec Pout') en bougeant les pieds.

    ILS FONT TOUS CHIER (by Pout' and Héloïse)

    Refrain : 

    Ils font tous chier

    Cassie, F., Toto,

    On n'en peut plus

    Yelle, S., Chloé,

    Ils font tous chier

    La petite soeur Yvanne

    On n'en peut plus

    Et même Sé.

     

    Couplets :

    Ca fait longtemps que je la connais

    Alors depuis l'temps Cassie m'a beaucoup saoulée

    De toutes mes amies, Yelle est la pire

    Elle est trop jolie, y a rien à redire

     

    Partout où je vais, y a F. qu'est là

    Elle en vient même jusqu'à squatter chez moi

    S. parle trop vite américain

    Et ça m'énerve parce que je comprends rien

     

    Tout l'monde me parle de mon ptit Toto

    Mais moi je dis qu'il est même pas rigolo

    J'ai rencontré Chloé dans un auditorium

    Et son tic énervant, c'est qu'elle mâche du chewing-gum

     

    Yvanne nous raconte tous ses ptits malheurs

    Et il faut l'écouter parce que sinon elle pleure

    Sé. parle pendant la nuit

    Et il nous saoule avec sa batterie

     

    ...Voilà. On n'a pas tout à fait fini. Il faut préciser que je chante le marron, et Pout' le violet. On a composé cette merveilleuse chanson dans le but de nous défouler dès qu'on en a marre. Et ça marche ! =)

    Au fait, on est allés à la plage à 7 dans une voiture 5 places donc mon plan (voir le 10 Juillet) n'a pas fonctionné :( LOL

     

    Mécroudi (n'est-ce pas F. ?) 12 Juillet 2006 

     

     

     

     

    <= dessin de DM

     

     

     

     

     

     

     

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